Les chemins de désir sont souvent des raccourcis. Les piétons préfèrent choisir l’itinéraire le plus court pour arriver à leur destination.
Presque tous les espaces verts d’une ville sont criblés de chemins d’âne et démontrent comment les gens aiment se déplacer. Le nom poétique Desire Lines qui vient de l’anglais évoque le désir du piéton: le chemin le plus rapide, l’itinérairele plus pittoresque… Les chemins du désir ne naissent jamais dans la tête d’un urbaniste ou d’un fonctionnaire quelconque, ils sont toujours créés par les pieds de façon consciente ou inconsciente. Ils sont donc une belle métaphore de l’anarchisme, de la créativité individuelle et de la sagesse des masses.
Ensemble avec une troupe protéiforme de participants locaux, le collectif transdisciplinaire Ampersand Variations part à la découverte
des chemins du désir physiques et métaphoriques de la région. Pendant des mois, il.elle.s ont mené des entretiens avec les populations locales et ont rencontré des participants par une série de workshops originaux (stage de théâtre, d’écriture en situ, parkour, walkshop). En juillet, les artistes se retrouvent dans l'église de Sainte-Barbe afin de créer un spectacle multidisciplinaire et multilingue réunissant théâtre, mouvement, chant d’opéra, parkour, arts du cirque et musique.
La performance constitue aussi l’occasion de lancer une balade sonore composée à partir d’entretiens avec les habitants de Lasauvage et de Differdange.
Mise en scène:
Claire Thill
Dramaturgie:
Frieda BK Gerson
Performance:
Alisa Oleva, Clio Van Aerde,
Stephany Ortega, Louisa
Wruck et les traceurs de la
Kaizen Parkour Academy